
Touche pas. Essaye pas. Pis Achète!
Bienvenue dans l’industrie des matériaux d’art.
L’industrie des matériaux d’art s’est construite autour d’un paradoxe :
on attend des artistes qu’ils fassent des choix sensibles… sans jamais leur permettre de ressentir.
Acheter à l’aveugle est devenu la norme.
Le marketing a tranquillement remplacé le toucher, la glisse, le ressenti.
Et on a laissé faire… sans trop faire de vagues.
Et si on arrêtait de demander aux artistes visuels d’acheter à l’aveugle?
Le musicien ne se fie pas uniquement à son oreille pour choisir son instrument.
Le toucher joue un rôle essentiel dans la sonorité, le confort, l’expression.
Personne n’imaginerait demander à un guitariste d’acheter sa guitare sans l’avoir d’abord essayée.
Tu me vois venir, hein?
Pourquoi serait-ce différent pour les artistes visuels?
Est-ce que le sens du toucher est moins important… simplement parce que ce qui est créé se regarde au lieu de s’écouter?
Poser la question, c’est y répondre.
Le matériel d’art, c’est l’instrument de musique de l’artiste visuel
Créer, ce n’est pas juste une activité visuelle.
C’est un geste vivant, complet, qui engage le toucher, l’ouïe, le rythme, la mémoire corporelle.
Tout ça compte… et bien plus.
Et rien de ça ne se trouve sur une fiche technique.
On s'entend — la fiche technique est importante!
C’est grâce à elle qu’on peut comprendre et comparer objectivement un matériau.
Parce qu’on ne compare pas des pommes avec des oranges.
Et on ne compare pas des matériaux d’art étudiant avec des matériaux de qualité artiste.
Deux qualités… deux rôles
Les matériaux de qualité artiste sont conçus pour offrir la meilleure expérience créative à l’artiste, soutenir son élan, et garantir un rendu final durable, pensé aussi pour la pérennité de l’œuvre.
Ceux de qualité étudiante sont pensés pour permettre l’expérimentation à moindre coût.
Et honnêtement?
Je trouve même qu’on devrait repenser ces étiquettes-là.
Parler de “qualité artiste” ou “qualité étudiante”, ça sous-entend qu’il faut avoir “atteint un certain niveau” pour mériter de créer avec des bons outils.
Mais offrir la meilleure expérience créative à un·e artiste, ça n’a rien à voir avec son talent ou son statut professionnel.
C’est une question de passion, de plaisir, de respect de soi.
Pas besoin de viser les grands musées pour s’offrir ce qu’il y a de mieux dans son processus créatif.
Créer, c’est déjà assez sacré pour mériter un bon instrument.
(On devrait peut-être trouver d’autres mots… un jour, peut-être.)
À qualité égale… deux expériences différentes
La qualité n'est pas un gage de satisfaction dans le monde de la création visuelle.
Au final, c'est ton feeling qui a le dernier mot.
Et c'est là que l'artiste visuel n'achète plus à l'aveugle, mais les sens bien ouverts.
C’est exactement pour ça qu’on crée des espaces d’essais.
Parce qu'à qualité égale, les matériaux offrent une expérience radicalement différente d’une personne à l’autre.
Et ça, on l’a vu très concrètement lors de notre événement pour les aquarellistes du 12 avril 2025, à Trois-Rivières.
Ce jour-là, des dizaines d’aquarellistes sont venus vivre l’expérience PygmaliART.
Ils ont testé deux papiers de haute qualité : le papier aquarelle Baohong et le papier Hahnemühle.
Tous deux :
• 100 % coton • Sans acide • De qualité professionnelle • Disponibles en plusieurs textures
Mais… certains ont préféré le Hahnemühle.
D’autres ont juré par le Baohong.
Reste que plusieurs ont aimé les deux… mais c'était une question de grain, de geste, de feeling.
💬 “Je pensais aimer Hahnemühle et j’étais prête à l’acheter… mais finalement, j’ai préféré celui que je ne pensais pas aimer : le papier Torchon de Baohong. Quelle surprise!”
Ce n’était pas une erreur de jugement.
C’était une découverte.
Parce que le ressenti a parlé plus fort que les idées préconçues.
Ce n’est pas la qualité qui fait le déclic, c’est le ressenti
Même un excellent matériau ne donnera rien s’il ne résonne pas avec ton geste.
Et c’est ça que l’on oublie trop souvent dans le monde de l’art visuel :
Ce n’est pas nécessairement la qualité qui dictera ton plaisir de créer,
c’est le ressenti.
Et ça, personne ne peut le choisir à ta place.
On ne vend pas des matériaux d’art :
on t’invite à les découvrir, les expérimenter, les ressentir.
Les journées comme celle du 12 avril sont là pour briser le moule.
On veut te faire vivre une expérience les sens ouverts :
- Pour te reconnecter à ton ressenti et le valider
- Pour remettre le choix des matériaux au bon endroit : dans ton processus de création, pas dans un réflexe de consommation
- Pour que tu repartes avec la conviction que ton investissement soutient ta démarche, ton plaisir, ta voix créative
Et moi, je fais ça parce qu’à chaque fois que je vois un·e artiste changer d’avis en testant plutôt qu’en devinant — en écoutant son ressenti plutôt que d’accepter d’y aller à l’aveuglette…
je me dis qu’on est exactement là où on doit être.
Parce que ce n’est que le début.
💬 Tu aimerais qu’un événement comme celui-là ait lieu dans ta région?
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